L’inspection du travail impose à tout employeur de comptabiliser précisément le temps de travail accompli par chacun de ses salariés. Pour respecter cette disposition légale, en particulier pour les organisations qui disposent d’un effectif important, la pointeuse est d’une aide précieuse.
Comment choisir la pointeuse adaptée à ses besoins ?
- Le nombre d’employés
Le type de pointeuse doit être sélectionné en premier en fonction de l’effectif de l’entreprise. Si celui-ci est relativement réduit, un modèle mécanique fait parfaitement l’affaire. À l’inverse, pour les grosses structures qui comptent plusieurs centaines d’employés, la pointeuse numérique, également appelée badgeuse, est recommandée. En particulier si les heures d’entrée et de sortie sont identiques pour tous, cet appareil accélère le pointage et facilite la gestion des flux.
2.Les contraintes du métier
Selon que l’entité à laquelle il se destine (bureaux, usine, atelier), le système de pointage diffère. Des spécialistes accompagnent les employeurs dans la définition de leurs besoins. Après un audit de l’organisation, ils recommandent le dispositif le mieux adapté pour répondre aux contraintes de son activité.
3. L’organisation du travail
Dans certaines structures, les équipes fonctionnent suivant des horaires décalés, y compris les week-ends et jours fériés. Les responsables des ressources humaines doivent disposer de données précises pour calculer les heures supplémentaires, les heures majorées, mais aussi jongler avec les jours d’astreintes et de repos compensateurs. Une pointeuse aux fonctionnalités plus complètes est indispensable. En cas de doute, le recours aux services d’un prestataire pour un diagnostic et des conseils peut s’avérer judicieux.
Les principaux types de pointeuses
La pointeuse numérique
La pointeuse numérique est associée à une carte équipée d’une bande de lecture magnétique sur laquelle sont stockées les informations concernant le salarié et chacun de ses passages. Certains sont directement accompagnés de logiciel de gestion du personnel : le transfert des données est immédiat pour leur exploitation directe grâce à des fonctionnalités dédiées. Sans une telle solution, une clé USB ou un connecteur Wi-Fi assure la récupération des informations pour un traitement sur un programme séparé comme un tableur.
La pointeuse biométrique
La pointeuse biométrique n’utilise aucun support physique pour l’identification des personnes, mais leurs caractéristiques physiologiques : empreintes digitales, fond de l’œil, traits du visage, etc. La sécurité et la fiabilité sont optimales, mais leur usage est contraignant. En effet, la CNIL impose des règles très strictes du fait du caractère privé des données stockées dans l’appareil.
La badgeuse
La badgeuse restauration fonctionne, comme son nom l’indique, avec un badge, qui enregistre les allées et venues du salarié chaque fois qu’il passe devant le terminal. Il s’agit d’un dispositif beaucoup plus abouti permettant la collecte et le traitement automatiques des données grâce à son système d’exploitation embarqué. Ce modèle de pointeuse facilite donc grandement la tâche des équipes chargées de la gestion du personnel. Le principal risque est que les employés demandent à leurs collègues de badger pour eux en leur absence. Si le nombre d’individus est trop important pour vérifier ce genre d’abus, un contrôle humain est préconisé, par exemple en installant l’appareil devant la réception.